Nous voyons le soleil et nous respirons
l'air ;
Car notre vie ainsi subsiste,
Car notre vie ainsi subsiste,
ô
pauvres hommes!
Et nous recevons l'être,
Et nous recevons l'être,
organes que nous sommes,
Grâce à ce va-et-vient d'une haleine fragile,
Par nos narines absorbant ce pur éther,
Mais qu'une main presse
Grâce à ce va-et-vient d'une haleine fragile,
Par nos narines absorbant ce pur éther,
Mais qu'une main presse
un instant
l'isthme de chair,
Le cou, étroit conduit, et ce souffle vivant
S'interrompt, et nous étouffons, vidés de vent,
Néants faits d'un peu d'air
Le cou, étroit conduit, et ce souffle vivant
S'interrompt, et nous étouffons, vidés de vent,
Néants faits d'un peu d'air
dans un soufflet d'argile...
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